Actualité
24/05/2019

En 2017, les forces de sécurité tchétchènes ont rédigé une liste d’artistes possiblement homosexuels.

En 2019, on recense plus de 70 pays où l’homosexualité est illégale, certains de ces états lui appliquant même la peine de mort.

Il y a moins de deux mois, en France, à Paris, une personne transgenre s’est faite violemment prendre à partie lors d’un rassemblement.

Depuis plusieurs mois, on constate une recrudescence d’agressions et de violences anti-homosexuelles.

La voix de Freddy Mercury me bouleverse,

Muriel Robin me fait mourir de rire,

L’onirisme de Jean Cocteau me transporte,

Jodie Foster est une de mes actrices préférées,

Que ce serait la mode sans Yves Saint-Laurent,

La créativité avant-gardiste de Virginia Woolf,

Les chorégraphies de Noureev,

Marguerite Yourcenar et les Mémoires d’Hadrien,

La puissance des tableaux de Francis Bacon,

La victoire de Billie Jean,

Kingdom contre Bobby Riggs,

Le décryptage des codes secrets nazis par Alan Turing,

Le jazz de Billie Holliday,

Les films de Luciano Visconti...

La joie d’un couple d’amies à l’annonce de la grossesse d’une d’elles,

Les soirées arrosées à refaire le monde avec un couple de copains.

 

Le reste? Quel reste?... On s’en moque, on devrait s’en moquer en 2019.

J’en conviens, un petit billet d’humeur en ce 17 mai, journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

La liberté des autres s’arrête là où débute la mienne, paraît-il.

Je ne vois rien qui bouleverse la mienne, les nôtres, dans ce que j’évoque en tant qu’être humain et en tant qu’avocat.

 

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