Formation SAF - 31ème colloque de droit des étrangers

25

sep. 2021

Visio-conférence ou présentiel à Lille

Formation
06/09/2021

Colloque intitulé "Maltraitance institutionnelle"

« Accueillir ou reconduire ? »

 

Plus  de  dix  ans  après  la  parution  de  l’ouvrage  d’Alexis  Spire  sur  les  guichets  de  l’immigration,  la  question,  « elle  est  vite

répondue », ou du moins partiellement.

L’accueil n’est manifestement pas à l’ordre du jour et, au-delà, c’est l’accès au service public qui apparaît largement dégradé.

On en vient à se demander à quel point cette dégradation ne participe pas à un objectif plus large, qui, par le biais méthodes

détournées, vise tout à la fois à dissuader certaines catégories de ressortissants étrangers de venir sur le territoire français

et à les inciter à repartir.

Dématérialisation, externalisation, mise en distanciation par le recours massif aux procédés de « visio », délais qui ne cessent

de s’allonger... Toutes celles & ceux qui interviennent dans ce domaine font les mêmes constats.

A cet égard, la récente pandémie a cristallisé des tensions mais n’a finalement été que révélatrice d’un état de fait antérieur

et  surtout,  l’occasion  (inespérée ?)  pour  les  pouvoirs  publics  de  pérenniser  des  dispositifs  en  cours  d’expérimentation  ou

d’accélérer le développement de projets qui étaient sur le point d’être mis en place.

La maltraitance institutionnelle serait-elle une maltraitance institutionnalisée?

Difficile de répondre à cette question, d’autant plus que nombre de dispositifs qui seront abordés au cours de cette journée

(externalisation, dématérialisation, restrictions des guichets) se retrouvent également dans d’autres services publics.

Le  colloque  de  Lille  offrira  l’occasion  d’essayer  d’apporter  certains  éclairages  sur  cette  question  de  la  maltraitance

institutionnelle et, au-delà, de proposer une réflexion sur les moyens d'action

Les inscriptions se font exclusivement en ligne avant le 20 septembre 2021.

Cette formation de sept heures satisfait à l’obligation de formation continue des avocats.

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